La grosse bête qui monte, qui monte…

Je pressentais un truc avec le judo…

En effet, un membre plus ou moins éloigné de ma famille est prof de judo. J’ai eu fait partie de son club mais la glorification des ego par la satisfaction de pulsions agressives m’a un peu dégouté… Tout le monde n’était pas comme ça mais je me suis fais salement laminé une fois ou 2. Et à 8 ans, j’avais déjà autre chose à faire. Bon.

Il se trouve que mon voisin fait du judo dans ce club. Or mon voisin possède une entreprise de cosmétiques de taille relativement conséquente à mes yeux (30 000 000€ de chiffre d’affaire par an pour 4 millions de bénéfices…). Et il n’est pas le seul « grand patron local »/possesseur de 4×4 à avoir un autocollant du club sur son véhicule…

Et je m’étais longtemps dit, très empiriquement, que le judo jouait sans doute localement le rôle d’un Rotary club ou d’une petite franc-maçonnerie… Ai-je dis que le fils du prof de judo est maintenant employé chez mon voisin?

Et bien, en fait, à l’occasion de la promotion de David Douillet au poste de ministre des sports, je suis tombé sur quelques infos… Et j’ai appris, à l’occasion que le judo était sans doute le sport majoritaire dans la franc-maçonnerie.

Je savais, déjà, par les Pinçon-Charlot que le cheval donnait  un entresoi aux riches. Pour le judo, c’est nouveau.

(Je trouve que Monique Pinçon-Charlot excelle dans l’art de nous décrire les dominants. J’aime beaucoup sa manière de prendre du recul et de regarder, sans envie aucune, ces gens. Sans rapport d’admiration ou de jalousie, en scientifique. En regardant ces gens comme des sujets d’étude, comme un biologiste regarde des mouches mutées.

On apprendra aussi dans cet aimable reportage que, pour Eric Woerth, tout va bien…)